Comme je l’ai toujours fait j’ai eu envie de vous souhaiter de belles choses et puis je ne savais pas comment : de l’humour? J’aimerais tant en avoir en ce moment, mais ce n’est pas le cas. De la légèreté? Non plus.
Mais une irrépressible envie de bouquins au coin du feu, chaussettes de ski aux pieds, bottes qui sèchent sous les radiateurs, odeur de crêpes dans la cuisine ( sans gluten sans lactose bien évidemment), son de mes airs préférés, voix de mes proches, bruits des verres que l’on installe délicatement sur la table et que l’on entasse bruyamment dans le lave vaisselle, bruit des décas qui coulent dans les tasses de porcelaine, les murmures d’enfants que l’on couche, les discussions animées sur un film autant aimé que détesté, un morceau, un politique (oui en 2022 ce sera inévitable, et même qu’ils auront des projets et que l’envie d’y croire reviendra), et puis le réveil des enfants les cheveux ébouriffés, marques d’oreillers sur les joues chaudes d’une nuit à peine achevée, soleils de cette nouvelle année.
Ma cousine parle d’une hotte de voeux, voilà ce que j’y mets pour chacun d’entre nous : un bon verre de rouge naturel, un verre de farine de tendresse, un verre de poudre de bienveillance, un verre et demi de joies partagées, un soupçon de J-Silk, un trait de Juju Armanet, du Sade, toujours, et des soleils aux mains potelées. Belle année!
NB : le tableau : Larionov : « Paysage » 1912.
Bonne année chère Pauline! Je te souhaite une année pleine de délices et de bisous d’enfant. Je t’embrasse très fort. Geneviève
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