Info allaitement

Ceci ne vous surprendra pas : j’allaite encore mon fils de quinze mois et je ne peux garder d’informations que je juge précieuses pour moi seule. Je partagerai donc ici toute la littérature que j’aurai feuilletée et tous résumés que j’aurai eu le temps d’en faire.

Plus que jamais, en période d’épidémie, l’allaitement se doit d’être soutenu.

Très souvent, le site de la Leche League reviendra sur le devant de cette petite scène : c’est la bible de toute femme allaitante. On y trouve des réponses claires et sourcées : c’est donc la base.

Les mythes de l’allaitement et Jack Newman est un excellent début, sur le site de la Leche League, toujours.

Voici ensuite toutes les sources qui ont servi à élaborer un petit sujet de recherche dans le cadre de ma formation (BTS diététique) sur l’alimentation de la mère allaitante et plus globalement sur l’hygiène de vie de la mère allaitante.

AFSSA. Coordonateur général Ambroise Martin – Apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3E édition. Editions Tec & Doc. Lavoisier 2001. 605 pages. ISBN :  2-7430-0422-3.

BRAVI Francesca, WIENS Frank, DECARLI Adriano, DAL PONT Alessia, AGONSTINI Carlo, FERRARONI Monica– Impact of maternal nutrition on breast-milk composition : a systematic review. The American Journal of Clinical Nutrition. Owford University Press. 17.08.2016.

Gina GUIGUI– Connaissances et méconnaissances des mères sur l’allaitement. Revue Devenir. Cairn, Médecine et hygiène. 2007. Pages 261 à 297. ISSN 1015-8154

Caroline GUILLION– Manuel très illustré d’allaitement. Editions Fi ! 2018. 288 pages. ISBN : 978-2-9562947-1-9.

La Leche League– L’art de l’allaitement maternel. Editions Pocket. 2019. ISBN: 978-2-266-21109-3

Office National de l’Enfance– l’allaitement maternel. Editeur : Benoît Parmentier. EDSBR0300. D/2019/74.80/57. Brochure. 20 pages.

PNNS 2007 – Le guide nutrition pendant et après la grossesse- septembre 2007.

PNNS 2019-2023

Jean-Louis SCHLIENGER– Nutrition clinique pratique chez l’adulte, l’enfant et la personne âgée. 3e édition. Elsevier Masson. 2018. 374 pages. ISBN : 978-2-294-75468-5

Annick VILAN (DREES)- Le premier certificat de santé de l’enfant- Document de travail, série « sources et méthodes » n°68. Décembre 2018.

WEBOGRAPHIE

https://www.who.int/maternal_child_adolescent/topics/child/nutrition/breastfeeding/fr/

« Allaitement, plus c’est long plus c’est bon ? » La maison des maternelles https://www.youtube.com/watch?v=Ks2irqYdxx0

https://www.lllfrance.org/vous-informer/actualites/2106-allaitement-et-coronavirus

http://allergo.lyon.inserm.fr/M1_2009-2010/07-Immunoglobulines_M1_2009.pdf ( pas lu encore, hyper technique).

Le petit nourri-source 6e edition guide pratique pour l’allaitement maternel fédération Nourri-Source 2015. pdf en ligne.

http://www.futura-sciences.com

http://campus.cerimes.fr/maieutique/UE-obstetrique/lactation/site/html/4.html

http://www.bbc.com/earth/story/20150725-breastfeeding-has-ancient-origins

http://human-milk.com/science.html

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-allaitement-maternel-avantage

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-alimentation-pendant-allaitement

https://www.health.belgium.be/fr/allaitement-naturellement/mythes-et-verites-sur-lallaitement

https://www.unicef.org/french/nutrition/index_24824.html

« Breastfeeding and smoking” https://pediatrics.aappublications.org/content/108/3/776

Toujours sur mon sujet de recherche, j’avais envoyé un questionnaire sur l’hygiène de vie de la mère allaitante, par chance la site Vanilla Milk l’a relayé et par ce biais plus de 600 mères ont pris le temps d’y répondre. Par la suite j’ai choisi de leur faire un topo sur ce l’essentiel de mes recherches que voici.

L’alimentation et l’allaitement : deux réponses apportées à la crise sanitaire que nous connaissons actuellement. Mais davantage encore de questionnements sur ce que nous devrions faire pour préserver nos enfants.

Puisque ces sujets vous préoccupent, leur importance ne vous est pas inconnue.

En effet, bien s’alimenter c’est avoir le microbiote le plus riche possible et donc c’est avoir un système immunitaire aussi costaud que nous pouvons le rendre (bien-sûr nous ne sommes pas maîtresses de nos corps mais pouvons jouer sur ce que l’on appelle communément « les facteurs environnementaux »).

C’est aussi avoir un lait riche aux goûts variés qui satisfera nos chérubins allaités.

En effet, les nutriments mais aussi les goûts passent dans notre lait. Un enfant ayant été allaité aura alors dès sa naissance déjà découvert de nombreuses saveurs !

Malheureusement la cigarette et l’alcool passent aussi dans le lait, l’enfant allaité en reçoit alors une partie.

Il serait alors facile de dire que si l’on souhaite allaiter, il est indispensable de bien s’alimenter, de ne pas boire et de ne pas fumer.

Ce n’est pas tout à fait faux : c’est en effet mieux d’avoir un apport suffisant, surtout en matière d’omega-3[1]. En effet, il semble qu’une mère carencée en omega-3 produira un lait carencé en ces lipides-là et donc que l’enfant risque aussi d’en être carencé surtout lors de ses quatre à six premiers mois (lorsqu’il ne sera nourri que du sein de sa mère).

C’est aussi bien-sûr mieux d’éviter de boire et de fumer.

Mais la mère qui n’aurait pas une alimentation dite irréprochable, qui fume et boit de temps en temps devrait-elle alors abandonner l’idée d’allaiter ?

Vous êtes nombreuses à avoir répondu par la négative. En effet, les recherches que je me suis amusée à faire sont aussi unanimes que vous l’avez été :

– le lait de la mère carencée sera toujours suffisant pour son enfant. (Même si, si elle a le choix, autant qu’elle mange suffisamment et de manière équilibrée, variée, locale et de saison. Ceci étant vrai qu’elle allaite ou pas d’ailleurs.)

– le lait d’une mère qui fume ou qui boit sera toujours meilleur que le lait artificiel.

Dans le cadre de mes recherches, j’ai pensé que quelques affiches résumeraient mes propos, les voici ci-dessous. (Ce que contient le lait maternel, son rôle, et des idées de menus car la mère allaitante a besoin de consommer environ 500kcal supplémentaires par jour par rapport à la mère qui n’allaite pas.)

Et pour quelques lectures voici les sources qui m’ont permis d’affirmer ce que je viens de vous partager.

Quant à l’allaitement long, très peu nombreuses sont les sources que j’ai pu trouver, en français comme en anglais, mais il semble qu’une alimentation équilibrée suffise à combler les besoins de la mère, comme de l’enfant allaité, aussi longtemps qu’elle allaitera.

Et pour rappel, même si en France on parle d’allaitement long passé 6 mois, l’OMS recommande d’allaiter 6 mois de manière exclusive[2] et les 18 mois restants en complément d’une alimentation variée et équilibrée. En bref, l’OMS recommande un allaitement d’au-moins 2 ans.

Certaines d’entre vous ont la joie d’attendre la venue d’un nouveau-né, et découvriront ou redécouvriront les joies de l’allaitement, elles auront alors peut-être la joie de rencontrer des spécialistes bienveillant(e)s de l’allaitement mais également des pédiatres moins enclins à les soutenir dans cette démarche. (Oui, on parle de projet, de démarche d’allaiter, lorsqu’il s’agit d’une chose pourtant aussi naturelle qu’oubliée.)

J’ai été de celles qui se sont entendues recommander par une pédiatre- pourtant réputée dans la capitale- qu’il serait préférable de donner un anti-reflux à mon enfant alors âgé d’un mois car il tétait trop souvent, j’ai entendu que parce qu’il n’était pas suffisamment gros à 9 mois, il aurait fallu passer au biberon (le pédiatre ignorait que l’OMS avait établi des courbes différentes selon que l’enfant était allaité ou non).

Maintenant que j’allaite encore mon fils de 14 mois, je peux affirmer que depuis ses 6 mois passés, pas un seul commentaire n’a été bienveillant à notre égard. Les regards accusateurs, les questionnements intempestifs et toujours axés « tu vas l’allaiter jusqu’à ses 18 ans ? ».

L’allaitement en France n’a pas le succès escompté. Les femmes travaillent et leur congé maternité est bien trop court pour suivre les recommandations de l’OMS. Le tire-lait est une solution mais il enlève à l’allaitement ce qu’il a de plus beau : un moment d’échange intense, indescriptible avec son enfant.

Ne lançons pas la pierre à toutes celles qui dès lors qu’elles repartent travailler font découvrir le lait maternisé à leurs enfants. Quant à celles qui font le choix de ne pas allaiter, respectons-le, au-moins autant que nous aimerions que celui d’allaiter- aussi longtemps que nous le souhaitons- le soit.

[1] Poissons gras, noix, huile de lin, huile de colza ( une cuillère à soupe d’isio 4 sur vos salades et le tour est joué)

[2] Donc 

-entre 0 et 4/6 mois : on allaite exclusivement, sans eau. Un sein, un sac à dos, un porte-bébé et rien ne nous arrête.

-entre 4 et 6 mois : on fait goûter ce qui fait envie à notre bébé en plus des tétées.

Et on introduit les protéines petit à petit pour s’assurer qu’à 6 mois il aura un apport suffisant en protéines. Soit 10g de viande ou poisson ou œuf (VPO) par jour. Soit : ¼ de tranche de jambon, ¼ d’œuf entier (blanc et jaune), de préférence dur.

-Les 10g par jour de VPO vaudront de ses 6 à 12 mois

1 à 2 ans : on passe à 20g de VPO par jour : ½ tranche de jambon, ½ œuf dur, ¼ de portion de viande blanche, rouge, de poisson (de 100g).

2 à 3 ans : 30g par jour de VPO

-4-5 ans : 50g par jour : 1 œuf, une tranche de jambon, ½ steak haché…

Quant au reste, fruits et légumes et féculents : dans la mesure du possible c’est 1 portion de chaque à chaque repas selon ses envies, sa faim, et les recommandations du pédiatre.

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